Les résultats de vote du premier jour de la Convention du Futur Arménien
L’objectif « Responsabilité historique »
1.1. Jusqu’au présent, les efforts visant à reconnaître le Génocide des Arméniens par l’Etat, les communautés, les organisations et les individus arméniens ont été évalués comme suit :
- Efficaces, mais atteignant leur potentiel maximal – 3,41%
- Efficaces et devant être poursuivis de la même manière (si on continue sur la même voie, de nouveaux succès seront enregistrés) – 8,84%
- Efficaces, mais aujourd’hui on ne peut plus aborder la question du Génocide de la même manière qu’auparavant – 16,33%
- Efficaces, mais les efforts pan-Arméniens doivent maintenant se concentrer sur la résolution des problèmes de la sécurité – 30,61%
- Pas très efficaces, ainsi les approches pourraient être révisées – 30,61%
- Pas du tout efficaces, donc les approches doivent être radicalement changées – 10,21%
1.2. La question d’Artsakh :
- Concerne 120 000 résidents d’Artsakh – 2,65%
- Concerne 120 000 résidents d’Artsakh et 3 millions d’Arméniens – 4,64%
- Concerne 10 millions d’Arméniens – 92,71%
1.3. Choisissez l’une des observations ci-dessous :
- Les Arméniens à travers le monde doivent collectivement assumer la responsabilité pour Artsakh et ne pas laisser cette question être résolue uniquement par l’Etat, les citoyens d’Arménie et encore moins par le peuple d’Artsakh. Les Arméniens ne doivent pas avoir peur des victoires. – 54,84%
- La question d’Artsakh est un processus complexe de négotiations. Après la guerre de 2020, les positions d’Arménie et la sécurité d’Artsakh se sont affaiblies, aujourd’hui la situation s’est stabilisée grâce à la force russe de maintien de paix et les observateurs européens. L’aventurisme est dangereux. – 6,45%
- Ces affirmations ne sont pas contradictoires. – 29,03%
- D’autres observations – 9,68%
1.4. Notre approche à la préservation du patrimoine :
- Préserver notre patrimoine historique et culturel et le transmettre aux générations suivantes est notre devoir. Les deux acteurs, l’Etat ainsi que les Arméniens à travers le monde doivent dédier toutes les ressources nécessaires à cette fin et le faire d’une manière efficace. – 61,74%
- Nous devons préserver notre patrimoine culturel et historique d’une façon similaire au modèle de revenus des entreprises. C’est-à-dire, percevoir notre patrimoine non pas comme un fardeau ou une responsabilité, mais plutôt comme un avantage précieux qui peut générer des revenus et être développé davantage tout en étant préservé pour les générations futures. – 28,86%
- D’autres observations. – 9,40%
1.5. La question de préservation de la langue et de la culture arménienne :
- L’Arménien doit devenir la langue de communication entre les diverses institutions des communautés diasporiques, l’Eglise et l’Arménie. C’est le seul moyen d’encourager la jeunesse arménienne dispersée à travers le monde à étudier la langue arménienne. – 19,36%
- Il est important de connaître la langue, mais elle est seulement un outil, et forcer l’apprentissage de l’arménien peut avoir l’effet opposé. Il est essentiel d’avoir des mécanismes efficaces, un environnement propice pour que l’apprentissage de l’arménien soit bénéfique et/ou intéressant. – 72,90%
- D’autres observations – 7,74%
Les initiatives de préférence (seules les versions adoptées sont soulignées)
- « Armée Internet pan-arménienne » – 75,64%
Acquérir des avantages dans les guerres virtuelles dans les médias et sur les réseaux sociaux en incluant tous les Arméniens intéressés.
- Liste unifiée du patrimoine arménien – 71,79%
Documenter des exemples de patrimoine arménien, créer une liste similaire à la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
- Conseil de coordination pour les échanges de jeunes – 70,51%
Accroître et coordonner les programmes d’échanges scolaires, des camps, des rencontres et des visites mutuelles.
- Conseil de coordination en ligne pour le processus de la reconnaissance du Génocide – 62,18%
Conseil de coordination qui, en employant une stratégie unifiée, harmonisera les travaux dans cette voie.
- Campagne pour inclure les matériels sur le Génocide dans les programmes éducatifs d’autres pays – 60,26%
Accroître les efforts de lobbying pour étudier et enseigner sur le Génocide des Arméniens dans différents pays.
- « Ligue anti-diffamation » arménienne, un mécanisme pour défendre les droits de l’homme – 60,26%
Une institution juridique arménienne qui mènera la lutte contre la négation du Génocide.
- « Artsakh : 10 millions » forum des Arméniens à travers le monde – 59,62%
Sur l’agenda : former des mécanismes efficaces qui deviendront des nœuds pour institutionnaliser les relations entre l’Artsakh et les Arméniens à travers le monde.
- Campagne de digitalisation des objets ayant une valeur du patrimoine historique – 58,97%
Grand projet de digitalisation, préservation et diffusion des objets présents dans tous les musées.
- Programme « Apprendre l’arménien à travers les jeux » – 58,33%
Encourager la création et la promotion des jeux vidéo sur la langue et la culture arménienne.
- « Fondation Artsakh » pour les programmes de développement – 57,05%
Financement des projets qui avancent l’économie et la sécurité en incluant les Arméniens à travers le monde dans la résolution de cette question nationale pressante.
- Réseau des universités virtuelles arméniennes – 53,21%
Grande vague de l’apprentissage de la langue et de l’histoire arménienne en ligne pour les Arméniens à travers le monde.
- Ouverture de 3 filiales du Musée du Génocide à l’étranger – 50,64%
Accroître l’étendue du matériel dédié à la présentation du Génocide des Arméniens dans le monde.
- Mouvement « Ambassadeurs du patrimoine arménien » – 46,15%
Mécanisme efficace qui nous permettra de participer à la promotion de l’Arménie, des Arméniens et de nos succès dans le monde.
- Fondation du patrimoine arménien – 45,51%
Surveiller toutes les enchères et, en cas de présence d’objets du patrimoine arménien, les acheter et les répatrier en Arménie.
- Programme « Armenica » – 42,31%
Créer une plateforme d’études arméniennes sur la base d’un centre arménologique déjà existant, en suivant l’exemple du programme « Iranica ».